Reset
Reset

Titre VO: Reset
Titre VF: Reset
Volumes: One Shot (Terminé)
Editeur: Ki-oon
Genre: Seinen
Mots clefs: Jeux vidéo, violence, addiction
Dessinateur: Tetsuya Tsutsui
Scenariste: Tetsuya Tsutsui
Note Chroniqueur:
Note Visiteurs:
5 commentaires
Titre VF: Reset
Volumes: One Shot (Terminé)
Editeur: Ki-oon
Genre: Seinen
Mots clefs: Jeux vidéo, violence, addiction
Dessinateur: Tetsuya Tsutsui
Scenariste: Tetsuya Tsutsui
Note Chroniqueur:

Note Visiteurs:

5 commentaires
Histoire
"Votre vie est un échec. Appuyez sur reset."
Une vague de suicide emporte les habitants d'un immeuble. Tous semblaient jouer à Dystopia, un jeu en ligne si réaliste que la réalité et la fiction se mélange. Mais, pourquoi cette phrase apparait elle ? Et surtout, pourquoi les habitants la suive ?
Shunsuke Kitajima, un jeune hacker de génie au service du gouvernement,va chercher les réponses au sein même du jeu.
Avis
Âme sensible s'abstenir
Il existe des mangas qui dénonce la violence, l'addiction etc...par de jolie morale, pas Reset. Ce dernier y va franco et vous plonge dans ce qu'il dénonce pour mieux vous en faire saisir l'horreur.
Le scénario est vraiment bien ficelé, ce one-shot laisse au personnage le temps d'apparaître et de devenir attachant. Bien entendus, vue le manque de place, ces derniers n'auront pas le temps de vous parlez de leur passé etc....Le lecteur connaitra juste les informations nécessaire, mais ce n'est pas dérangeant car le reste aurait été superflu. Il n'y a pas tant de dialogue que ça, surtout des explications sur le monde de Dystopia et sur ses habitants. De quoi mettre le lecteur en immersion total: et ça marche! On est prit dans ce jeu, et on est horrifié. Le mangaka n'y va pas avec le dos de la cuillère: quand l'être humain est totalement libre, ses actes deviennent immoraux. Quoi de plus naturel ? Vous êtes dans un jeu, libre, alors pourquoi ne pas tué votre voisin que vous haïssez? Pourquoi ne pas vous suicider à répétition? C'est là que le manga devient dur à supporter. Voir des enfants tués d'autres enfants par plaisir..ce n'est guère agréable. Et ça continue, continue...Très réaliste, Dystopia fait confondre au joueur la réalité du virtuel au point qu'ils ne savent plus si leur vie de "tout les jours" est celle qui est réelle et non celle du jeu...Un engrenage insoutenable ou seul le suicide permet de vérifier si on est dans le "vrai" ou dans le "faux".
Véritable dénonciation de l'addiction au jeux vidéos et critique des parents qui laisse leur progénitures faire n'importe quoi sur le net, Reset n'impose cependant pas son opinion. Vous en saurez plus en lisant la fin, mais personnellement, je suis assez d'accord avec le mangaka. Ce n'est pas le jeu vidéo qui est mal mais l'usage qu'on en a.
Reset tire la sonnette d'alarme sur un sujet d'actualité. Question dessin il n'y a rien à redire. C'est propre, l'encrage n'est pas fort (ce qui est agréable) et le trait est fluide. Les décors sont réalistes (ce qui nous plonge encore plus dans le jeu) et tout passe....Bien entendus certaines vous donnerons envie de vomir, de grincer des dents car comme je l'ai dit: Le mangaka nous plonge au cœur de l'esprit "tordus" des joueurs de Dystopia.
Personnellement, en lisant le manga, j'étais dans le train et je planquais presque les pages. Un regard extérieur n'y verra que de la violence, un lecteur comprendra qu'il s'agit d'un message. Alors, ne vous arrêtez pas au coté "glauque/gore" du manga, il s'agit d'un bijou, un ovni, qui mérite qu'on s'y attarde.
Le scénario est vraiment bien ficelé, ce one-shot laisse au personnage le temps d'apparaître et de devenir attachant. Bien entendus, vue le manque de place, ces derniers n'auront pas le temps de vous parlez de leur passé etc....Le lecteur connaitra juste les informations nécessaire, mais ce n'est pas dérangeant car le reste aurait été superflu. Il n'y a pas tant de dialogue que ça, surtout des explications sur le monde de Dystopia et sur ses habitants. De quoi mettre le lecteur en immersion total: et ça marche! On est prit dans ce jeu, et on est horrifié. Le mangaka n'y va pas avec le dos de la cuillère: quand l'être humain est totalement libre, ses actes deviennent immoraux. Quoi de plus naturel ? Vous êtes dans un jeu, libre, alors pourquoi ne pas tué votre voisin que vous haïssez? Pourquoi ne pas vous suicider à répétition? C'est là que le manga devient dur à supporter. Voir des enfants tués d'autres enfants par plaisir..ce n'est guère agréable. Et ça continue, continue...Très réaliste, Dystopia fait confondre au joueur la réalité du virtuel au point qu'ils ne savent plus si leur vie de "tout les jours" est celle qui est réelle et non celle du jeu...Un engrenage insoutenable ou seul le suicide permet de vérifier si on est dans le "vrai" ou dans le "faux".
Véritable dénonciation de l'addiction au jeux vidéos et critique des parents qui laisse leur progénitures faire n'importe quoi sur le net, Reset n'impose cependant pas son opinion. Vous en saurez plus en lisant la fin, mais personnellement, je suis assez d'accord avec le mangaka. Ce n'est pas le jeu vidéo qui est mal mais l'usage qu'on en a.
Reset tire la sonnette d'alarme sur un sujet d'actualité. Question dessin il n'y a rien à redire. C'est propre, l'encrage n'est pas fort (ce qui est agréable) et le trait est fluide. Les décors sont réalistes (ce qui nous plonge encore plus dans le jeu) et tout passe....Bien entendus certaines vous donnerons envie de vomir, de grincer des dents car comme je l'ai dit: Le mangaka nous plonge au cœur de l'esprit "tordus" des joueurs de Dystopia.
Personnellement, en lisant le manga, j'étais dans le train et je planquais presque les pages. Un regard extérieur n'y verra que de la violence, un lecteur comprendra qu'il s'agit d'un message. Alors, ne vous arrêtez pas au coté "glauque/gore" du manga, il s'agit d'un bijou, un ovni, qui mérite qu'on s'y attarde.
Couvertures

Crédits
Données et informations © Ki-oon & Tetsuya Tsutsui